La qualité des éléments constitutifs de la maison passive explique la remarquable performance énergétique que connaît cet habitat.
C'est l'optimisation de l'isolation, de l'étanchéité à l’air et de la ventilation associée à une augmentation des apports solaires qui font de la maison passive un réel aboutissement en matière de confort, d’économie d’énergie et d’investissement immobilier.
Ces maisons sont propices à l’épanouissement et à la santé des occupants. Elles jouent un rôle majeur en terme de santé publique. Et au-delà de toute idéologie, elles considèrent la terre et ses ressources comme des partenaires égaux.
Un suivi scientifique complet de plus de 25 ans a permis de normaliser ce concept de construction par des critères précis et reproductibles. Par ailleurs, près de 10.000 bâtiments passifs déjà construits attestent des qualités de confort et d’économie d’énergie ainsi que de la faisabilité technique et financière de ces habitations.
La ventilation.
Un système d’aération performant est nécessaire pour garantir le renouvellement d’air indispensable à l’hygiène des habitants et éviter des dommages aux constructions. En hiver, ce renouvellement d’air doit s’opérer sans pour autant refroidir la maison.
Une bonne ventilation mécanique avec récupération de chaleur crée un climat intérieur sain et maintient la chaleur dans l’habitation. L'air vicié est évacué et croise l'air frais au sein d'un échangeur de chaleur permettant, sans que les flux d'air ne se mélangent, de récupérer jusqu'à 90% de celle-ci. Ce système de récupération de chaleur est bien entendu mis hors fonction en été.
Par ailleurs, on peut aussi faire transiter l'air frais par un échangeur géothermique avant son arrivée dans l’échangeur de chaleur et ainsi profiter de la régulation calorifique naturelle du sol, dont la température à 1,5 - 2m de profondeur est relativement stable et oscille entre 12 et 15°C au cours de l'année. L'air entrant est ainsi préchauffé en hiver et rafraîchi en été.