Implications sur la santé de l'habitant.
Les déficiences énergétiques des maisons contribuent au développement d’un habitat humide, propice à l’insidieuse prolifération d’acariens, de bactéries et de moisissures responsables d’irritations cutanées, de maux de tête, d’infections respiratoires et de réactions allergiques sévères (asthme, rhinite allergique). Dans les bâtiments touchés par des problèmes d’humidité, les risques de réactions allergiques sont entre 40% à 150% supérieurs aux risques encourus dans les bâtiments secs. L’humidité et les moisissures dans les habitations sont de ce fait fréquemment à l’origine de l’asthme (21% des cas), en plus d’en être des facteurs aggravants.
Depuis 20 ans, le nombre de personnes souffrant d’allergies ou d'asthme a énormément augmenté dans le monde. Un adulte sur 12 est aujourd’hui asthmatique et en 10 ans, le nombre d'enfants atteints de cette pathologie a doublé. Le problème devient préoccupant puisqu’en plus de constater une augmentation de l’incidence de la maladie, on constate une augmentation de sa sévérité et de sa mortalité.
La piètre performance énergétique des habitations et la surconsommation d’énergie qui en découle causent de multiples préjudices : inconfort thermique, inconfort acoustique, problèmes d'humidité avec implications sur la santé de l'habitant, problèmes de santé public, mode de vie à coût élevé, dévalorisation du bien, épuisement des ressources fossiles ou encore problèmes environnementaux tel que le réchauffement climatique.